Chroniques Historiques

  • Les patrimoniaux aux enchères (1782-1788)
    Sous l’ancien régime, le Corps commun des habitants d’Aubière (l’ensemble de la population) possédait des biens patrimoniaux. Ces biens communs pouvaient être des vignes, des terres, des arbres fruitiers, des locaux et même, en pays de vignoble, le courtage du vin…
  • Aubière et les années révolutionnaires (1794-1798)
    Comment les Aubiérois ont traversé la période révolutionnaire ?… Si la majorité est restée silencieuse, une minorité s’est fait entendre. Mais voilà que règne la Terreur…
  • Aubière et les années révolutionnaires (1788-1793)
    Les habitants d’Aubière, par l’intermédiaire de leurs consuls, ont souvent eu des relations difficiles avec les seigneurs qui se sont succédé, que ce soit au sujet des taxes ou bien d’autres impôts. Ces derniers grevaient pratiquement toutes les activités et nécessités de la vie courante par le biais des banalités (fours, moulins, etc.) et aussi par les contraintes liées au ban des vendanges et au courtage des vins, ressource importante de la paroisse…
  • Aubière au bord de la famine en 1793
    A l’approche de l’hiver, en novembre, quelques malheureux commencent à souffrir de la faim. Le prix des denrées a considérablement augmenté et cette situation risque de conduire à la famine une fraction importante de la population aubiéroise. En 1788, le quart de la population n’était-elle pas en situation de précarité ? Les municipaux sont alertés. Le 10 novembre, la municipalité réunit son conseil…
  • 1789, le Cahier des Doléances d’Aubière
    A la demande de Louis XVI, l’Assemblée des habitants d’Aubière rédige un cahier des Doléances. Nous sommes le 8 mars 1789…
  • Les années folles en automobiles
    Autant aujourd’hui, l’automobile est partout et envahit le moindre bout de trottoir laissé libre au stationnement, autant on peut se demander à quelle époque les véhicules automobiles ont pu apparaître à Aubière.
  • 1874, la Suette miliaire à Aubière
    A partir du mois de mars 1874, une maladie, la suette miliaire, s’insinue à Aubière. D’abord en douceur, au point de ne pas inquiéter le médecin du cru, le docteur Teilhol, elle en vient à tuer les malades ! Branle-bas de combat !
  • Ecoles et photos de classes d’Aubière
    Loin d’être exhaustif, j’ai voulu vous donner un aperçu global sur ce que fut, jusqu’au milieu du XXème siècle, l’évolution de la « scolarité » aubiéroise depuis le XVIIème siècle. Avec quelques photos de classes…
  • L’Artière et ses biefs
    Comme partout et comme souvent, l’eau est à la une des préoccupations des hommes, hier comme aujourd’hui. À Aubière, il en va de même pour l’irrigation des cultures et des jardins. Le problème se complique quand six moulins se succèdent, en moins de deux kilomètres, sur l’Artière ou ses biefs. Les difficultés se multiplient tous les étés et, en particulier, en période de sècheresse. Circuit au cœur des terroirs aubiérois…
  • Le duc de Morny et Aubière
    Une rue d’Aubière prend le nom de « Morny » sous le Second Empire, alors que l’un des amis de jeunesse du Duc est maire de ce bourg d’Auvergne…
  • Les carnets de guerre d’Eugène Martin (1914-1916)
    Eugène Martin, ancien maire d’Aubière, a inscrit son nom sur l’une de nos rues d’Aubière, mais qui s’en souvient aujourd’hui ? Nos poilus de 14 ont tous disparus, et l’horreur des quatre années d’une guerre, la plus meurtrière de l’histoire de l’Humanité, s’estompe doucement dans la brume de notre mémoire… La publication de ces Cahiers d’Eugène Martin nous permet de lui rendre hommage, de lui témoigner notre profond respect, ainsi qu’à tous nos combattants de 14-18.
  • Reconnaissance des cens
    Issu des archives communales d’Aubière, ce document se présente sous la forme d’un cahier de 17 pages (19×25 cm – timbre 2 sols Auvergne 3 fleurs de lys) Deux écritures : une fine, l’autre plus grande à partir de la 12ème page – marge avec notations et renvois Dates Numéro des rôles etc. Il reprend, en 1779, pour le compte de Pierre André d’Aubière, les reconnaissances des cens dus aux seigneurs successifs d’Aubière depuis 1474, à travers les terriers des différentes époques. Ce document est très intéressant puisqu’il représente une des rares archives aubiéroises entre le XVème et le XVIIème siècle. Outre l’intérêt du terrier, il nous permet de connaître les noms des Aubiérois de ces époques, et parfois sur plusieurs générations…
  • Le menhir des Sauzes
    Daté de la fin du néolithique (3.500 ans), c’est un monolithe de granit porphyroïde, haut de 2,45 mètres, large de 1,50 mètre et de 60 centimètres d’épaisseur. Il est situé à Aubière, terroir des Sauzes, près du Pont d’Aubière, en bordure de l’allée Groupe N. Bourbaki. Au XIVème siècle, le seigneur d’Aubière, Bernard Dalmas, tenait… Lire la suite : Le menhir des Sauzes
  • 1795 : le premier « ramaclé »
    Jusqu’à ce 7 octobre 2023 où je dépouillais les photos des archives communales d’Aubière afin de les trier, j’étais persuadé, comme tous les lecteurs de Racines Aubiéroises que le premier « ramaclé »[1] avait été construit (illégalement) par Guillaume Bayle, en 1819 [1] – « Ramaclé » : C’est le docteur Casati, qui le premier a baptisé les escaliers enjambant le béal des Ramacles de ce nom, au tout début du XXème siècle. Nous l’adoptons volontiers.
  • Anthoine Gioux, procureur en Parlement à Paris
    Anthoine Gioux est né à Aubière. Au cours de sa carrière dans la magistrature, il aura un destin exceptionnel à Paris. Sa descendance nous ouvrira des horizons lointains au-delà des océans…
  • Entre Aubière et Montferrand
    Entre Aubière et Montferrand, il y a toujours eu des liens privilégiés. Ceux-ci ont été facilités par la mitoyenneté des territoires des deux villes. La superficie plus modeste de la justice d’Aubière (750 hectares) pourrait expliquer que les Aubiérois se soient sentis attirés par les vastes espaces de la riche Limagne qui s’offraient à eux sur la justice voisine de Montferrand (2.500 hectares). Et ce dès le XVème siècle.