Souvenez-vous, l’inondation de 1764 a laissé des traces dans la population, cinq personnes disparues ; dans les biens, maisons et granges renversées, bétail noyé, les cultures détruites ; dans les infrastructures, les ponts emportés…
Les Aubiérois feront leur deuil, reconstruiront maisons et abris, ressèmeront leurs cultures, au rythme lent de cette époque. Ils prendront sur eux pour accepter et supporter cette vague de souffrances, qui finira par disparaître au fil des saisons.
Mais comment aller aux caves quand le pont des Ramacles a disparu ?
De la porte des Vendanges en passant sur le pont des Ramacles, les Aubiérois l’empruntent pour accéder à leurs caves et aller à leurs vignes. C’est par elle que les vendanges descendent du Puy d’Aubière. C’est la rue des Grandes Caves !
Après la Restauration, le retour à la Royauté suscita quelques bouleversements dans la vie des jeunes soldats des troupes napoléoniennes. Avec les déserteurs, ils animaient les rues aubiéroises la nuit tombée. Nos édiles, malgré maints et maints arrêtés municipaux, avaient beaucoup de mal à circonvenir à ces débordements…
La plupart du temps dans sa traversée du territoire d’Aubière, entre Beaumont et Clermont-Ferrand, l’Artière est un petit ruisseau calme et tranquille. C’est en effet son aspect en dehors des périodes d’orages.
Trois de ses colères vont rester dans l’histoire durant les deux premiers millénaires de notre ère…
Ce ne fut probablement qu’un fait divers, car les rares journaux locaux de l’époque ne le relatèrent pas. Ni “L’Ami de la Charte” ni “Le Journal du Puy-de-Dôme“ n’en firent état dans leurs éditions des jours suivants.
En tout cas, la réaction des Aubiérois face aux gendarmes fut assez violente.
Au crépuscule de sa vie, le seigneur de Strada, fait l’inventaire de ses châteaux de Cournon et de Sarliève. Inventaire à la Prévert ? Dans tous les cas, les inventaires de nos ancêtres sont bien insignifiants… Nous allons rentrer dans le monde de la noblesse.
Présentation
Bienvenue sur Chroniques Aubiéroises
Je suis entré en généalogie en 1972. D’abord en dilettante, et plus sérieusement depuis 1985, année où j’ai créé le Cercle généalogique et historique d’Aubière, avec d’autres Aubiérois de souche.
L’histoire d’Aubière nous a vite rattrapés. Et c’est ainsi que l’on en est venu à travailler l’histoire de cette ville autant que la généalogie des Aubiérois.
Merci à tous ceux qui m’ont accompagné dans les dépôts d’archives.
Aujourd’hui, pour le partager au plus grand nombre, je veux reprendre à mon compte, et pour mon plaisir, ce travail de recherches sur l’histoire et la généalogie d’Aubière, le village souche de mon patronyme.
Mes principaux lieux de fouille : archives départementales du Puy-de-Dôme et archives communales d’Aubière.
« Chroniques Aubiéroises » servira de relais au blog du Cercle généalogique et historique d’Aubière (malheureusement éteint).
Vous trouverez les rubriques suivantes, au fur et à mesure de leur création :
Chroniques historiques. Des pages sur l’histoire d’Aubière. Dans le désordre.
Chroniques judiciaires. Les litiges entre Aubiérois, réglés par le bailli d’Aubière.
Chroniques généalogiques et familiales. Aspects généalogiques et historiques des familles aubiéroises.
Archives notariales. Lecture des actes notariés (Donations, Mariages, Testaments, Ventes, etc…) passés par les Aubiérois depuis 1585.
Patrimoine aubiérois, maisons, cadastres et terroirs. Terriers et cadastres anciens à l’appui. Des pages sur le bâti aubiérois depuis la fin du XVIème siècle. Quartier par quartier, terroir par terroir, rue par rue, retrouvez les maisons, granges, cuvages, caves et autres chazaux ayant appartenu à vos ancêtres aubiérois. Ces informations sont en grandes parties issues des actes notariés d’Aubière, dont j’ai entrepris la lecture systématique.
Mon arbre : entre Val d’Artière et Dauphiné d’Auvergne. Ma généalogie paternelle et maternelle. Biographies d’ancêtres… (en chantier)
Pour vous abonner, me joindre ou pour vous désabonner : bourcheix.pierre@gmail.com