Catégorie : Chroniques

  • Le canal des Vigeries

    Avant la période de l’Entre-deux-guerres, les rues d’Aubière n’étaient ni pavées ni asphaltées. Par temps de pluie, la boue « colorait » les sabots des Aubiérois et le bas des jupes des Aubiéroises, qui essayaient malgré tout d’emprunter les bordures hautes des rues…

  • Les Ramacles et la Garenne en litige

    A partir d’une série de textes, issus des archives communales d’Aubière et autres sources, qui témoignent d’un contentieux entre la Municipalité d’Aubière et la famille André d’Aubière. De Pierre André, baron d’Aubière, à son fils, Jean-Baptiste André d’Aubière, en passant par sa fille, Madame Marie André d’Aubière, épouse Provenchères, tour à tour, ils s’opposeront aux…

  • Rénovation d’une maison (1720-1729)

    En ce mois de juillet 1716, Monde Bonnabry vient d’enterrer son second époux, Guillaume Dégironde d’Aoust. Avec ses fils de ce second mariage, elle se résout à vendre un cuvage et ses dépendances, le tout situé au quartier du Verdier à Aubière, à François Bayle. Les bâtiments menaçant ruines, ce dernier engage des travaux d’entretien…

  • Lavandières et lavoirs

    De tous temps le linge sale a été lavé soit par des lavandières professionnelles soit par les mères de famille. C’était en effet un métier réservé aux femmes. A Aubière, les premiers textes qui y font références datent de la fin du XVIIIème siècle. C’est Jean-Baptiste André, fils de feu le dernier seigneur d’Aubière, qui…

  • 1798_Conscrits et déserteurs

    Le 19 fructidor An VI (5 septembre 1798), sous le Directoire, Jean-Baptiste Jourdan, à l’assemblée des Cinq-Cents et ancien vainqueur de Fleurus, fait voter une loi qui institue la conscription et le service militaire obligatoire. L’article premier de la loi Jourdan énonce : « Tout Français est soldat et se doit à la défense de…

  • 1799_Le déserteur et le prêtre réfractaire

    Une ronde habituelle et nocturne des municipaux dans les rues d’Aubière va déclencher une série d’exactions suivies d’autant de répressions plus ou moins efficaces. La tension monte…

  • Les patrimoniaux aux enchères (1782-1788)

    Sous l’ancien régime, le Corps commun des habitants d’Aubière (l’ensemble de la population) possédait des biens patrimoniaux. Ces biens communs pouvaient être des vignes, des terres, des arbres fruitiers, des locaux et même, en pays de vignoble, le courtage du vin…

  • Un acte de notoriété

    On rencontre dans certains actes la référence à un acte de notoriété qui vient suppléer à un acte antérieur (par exemple, naissance) détruit, absent ou introuvable pour diverses raisons : période troublée de guerre, révolution, évènements comme incendie des archives, etc…

  • Le coffre des consuls fracturé

    En 1783, plusieurs personnes, de passage dans l’église d’Aubière, constatent la présence inhabituelle et suspecte de plusieurs hauts personnages de la paroisse autour du banc-coffre des consuls renfermant les archives rassemblées par les paroissiens et leurs édiles depuis des temps immémoriaux. Ce fait troublant alimente aussitôt les conversations, mais aucun évènement officiel ne vient mentionner…

  • Aubière et les années révolutionnaires (1794-1798)

    Comment les Aubiérois ont traversé la période révolutionnaire ?… Si la majorité est restée silencieuse, une minorité s’est fait entendre. Mais voilà que règne la Terreur…